Geoffrey, Maël et Simon forment une équipe de jeunes fraichement diplômés. Pour célébrer cela, nous partons pour un mois au Ladakh, dans le nord-ouest de l’Inde pour explorer cette région de l’Himalaya.

Le voyage :

(Leh viewed from Shanti Stupa)

 

Après la fin de nos études, nous avions chacun le désir de partir pour un grand voyage à la découverte du monde. Passionnés de la montagne, nous étions à la recherche de paysages grandioses, déserts mais aussi d’un défi physique et mental. Les premières régions qui nous sont venues à l’esprit étaient celles d’Asie centrale, cependant, voyant la météo sur place à cette saison (nous devions partir après mi-septembre), nous avons alors cherché ailleurs pour tomber sur le Ladakh, une splendide région de L’inde qui s’étale sur une partie d’Himalaya. Nous savions que notre date de départ serait à la limite de la fin de saison mais les conseils de nos contacts nous ont convaincu que c’était faisable bien que nous aurions sans doute bien froid. Le 17 septembre, on quitte donc Bruxelles pour l’Inde avec comme point de départ de notre aventure, la ville de Leh. Le retour est prévu le 23 octobre.

 

(Nubra Valley, close to Diskit)

 

Le choix de notre itinéraire dans la région du Ladakh avait été élaboré durant plusieurs semaines avant le départ mais allait encore changer une fois sur place. Nous avons choisi de privilégier la diversité de paysages. Après de longues hésitations accroupis sur nos cartes, nous avions décidé de partir du lac Tso-Moriri, une immense étendue d’eau située sur les plateaux du Rupshu à 4600 mètres d’altitude, au sud-est du Ladakh. De là nous marcherions une grosse quinzaine de jours jusqu’à la vallée de la Nubra en passant par le lac Tso-Kar, la région du Karnak peuplée par des nomades éleveurs de moutons, la vallée fertile de la Markha et enfin un portion qui devait nous conduire de la vallée de l’Indus à celle de la Nubra.

 

(Tso-Moriri lake)

 

Arrivés sur place, échaudés par notre première nuit en altitude et limités par les permis d’accès vers la zone initialement prévue dans la Nubra, nous avons décidé de commencer par un trek ”d’échauffement” (qui s’averera être le plus dur du séjour!) de 5 jours partant de la Nubra mais d’un endroit autorisé pour les trekkeurs (plus éloigné de la frontière pakistanaise), le village d’Hunder et qui conduisait jusqu’à Leh. Après ce trek, persuadés d’avoir fait le plus dur, nous nous sentions mieux à même d’enchainer par le programme initial limité à 11 jours cette fois, partant du Tso-Moriri et se terminant au bout de la vallée de la Markha, à Chilling. Grâce à cet entre deux non prévu dans nos plans, nous avons aussi eu la possibilité d’ajuster notre intendance, notre équipement etc. avant de repartir ce qui fut fort bénéfique.

 

(Approaching Lasermo La)

Au cours de ces deux treks, nous avons découvert plus que nous ne l’espérions, en raison de la difficulté, chaque vue, chaque col franchi nous donnait des frissons. Après plusieurs jours sans croiser personne ou dans le froid des hauts plateaux, la moindre rencontre, le moindre petit élément de confort nous procurait un bien fou. Enfin, nous avons aussi eu la grande satisfaction de découvrir la joie de l’acclimatation : monter aussi vite que l’on descend et jamais être essoufflés dès que l’on diminue d’altitude. Bref, une aventure à tenter pour tous les fans de trekking, vous ne serez pas déçu !

 

Une description plus précise de l’itinéraire et des détails pratiques du voyage se trouvent dans les onglets suivants.

 

Les portraits :

 

Simon Carbonnelle : ingénieur civil, responsable de la nourriture, spécialiste de photographie et des recettes adaptées aux conditions extrêmes

 

 

Maël Dumont : ingénieur civil, responsable pharmacie, conseiller en nutrition et maladies de montagne

 

Geoffrey de Hemptinne : ingénieur architecte, responsable cartes, planificateur d’itinéraire, logisticien